Une majorité de Flamands ne veut plus des Wallons

La Libre et la RTBF viennent de publier leur baromètre trimestriel. Les nationalistes flamands confirment leur majorité absolue en Flandre. Le Vlaams Belang conforte son noyau dur (10%) qui va bien au-delà des simples revendications de la nation flamande pour s’inscrire dans l’extrême droite européenne. La N-VA, qui a récupéré une bonne partie du Belang, caracole donc en tête. Une fois de plus, les partis traditionnel flamands plafonnent. Ils ne sont pas récompensés de leur participation au gouvernement Di Rupo. Ils seraient même perçus comme des partis compromis dans la mesure où, pour l’exemple, la scission de BHV n’a pas rencontré toutes les attentes du mouvement flamand.

Côté francophone, la bonne surprise vient du côté du R.W.F. (crédité de 4,2%) qui continue une progression lente mais sûre au niveau fédéral, en dépit de la loi du silence qui lui est imposée par une certaine presse.

Les scores des autres partis francophones sont peu intéressants dans la mesure où PS, CDH et ECOLO sont interchangeables à tous les niveaux de pouvoir.

Il convient de noter ici que le sondage de La Libre porte sur le niveau fédéral et par conséquent sur un enjeu du même type.

Cependant, si la N-VA passait les 25% aux communales, ce serait un signe tangible de son implantation locale, le niveau le plus important dans une Flandre attachée à ses beffrois.

Si le R.W.F. confirmait sa percée aux provinciales, le niveau où il se présentera en octobre prochain, ce serait le signe que le peuple wallon prend au sérieux notre alternative qui repose sur une trilogie :

  1. La Flandre prépare son indépendance sur notre dos. Elle désire soit son indépendance sans frein, soit une Belgique confédérale où elle n’aurait plus aucun lien de solidarité avec la partie francophone du pays. Une Belgique à quatre dominée par la Flandre. Un marché de dupes pour la Wallonie…
  2. La Wallonie n’est pas viable sur le plan économique, surtout si l’on examine la façon dont elle est dirigée par un PS tout-puissant qui multiplie les noms de plan (Contrat d’avenir, Plan Marshall, Horizon 2022 de Demotte, Futur 2052 qui sera un jour concocté par le petit-neveu de Di Rupo, etc.) comme on change de marque de publicité :  sans aucun résultat probant au niveau de la vente et des recettes !
  3. Il est plus que temps que la Wallonie s’associe à la France sous une forme à négocier qu’il appartiendra aux représentants du peuple wallon de déterminer. Le R.W.F. compte un jour en faire partie. Voter R.W.F. aux provinciales le 14 octobre prochain, ce sera un premier choix pour le changement !