Dispositif électoral de la RTBF : insipidité et contrôle garantis

Nous l’avons déjà dit longuement : la RTBF est politisée à tous les niveaux importants de sa structure. Elle est même monopolitisée puisque le PS en contrôle tous les rouages.
Voici les cinq piliers de la RTBF à la sauce PS, plutôt indigeste :

1. Fadila Laanan (PS), Ministre de l’Audiovisuel, une créature de Di Rupo qui exécute avec docilité les ordres qui lui sont donnés.
2. Frédéric Delcor, secrétaire général de la Communauté française, pardon, de la Fédération Wallonie-Bruxelles, le pouvoir subsidiant de la RTBF. Ancien président de l’IEV (bureau d’études du PS) et ancien conseiller personnel de Di Rupo.
3. Jean-Pol Philippot (PS) surnommé le Bel pour avoir accaparé la RTBF comme Philippe le Bel (photo) a confisqué les biens de l’Ordre du Temple. Philippot a fait une partie de sa carrière dans des cabinets de ministres PS (vous l’auriez deviné).
4. Jean-Pierre Jacqmin (PS), responsable de « l’information » à la RTBF. Il prétend sans rire que la RTBF n’est plus politisée…
5. Marc Janssen (PS), président du CSA (Conseil Supérieur de l’Audiovisuel). Une institution qui, contrairement à son homologue française, ne sert strictement à rien, mais recrute à tour de bras. Cerise sur le gâteau périmé, Marc Janssen a été de 1995 à 1999 le porte-parole de… Di Rupo !

Le R.W.F. a pris connaissance du dispositif électoral concocté par la RTBF dans la perspective des élections du 14 octobre. Il n’y en aura que pour les quatre partis représentés au Parlement wallon. Quelques miettes seront laissées aux partis émergents. Insipidité garantie. Quelle différence avec les présidentielles françaises ! Ajoutons que de source extrêmement fiable, le R.W.F. peut vous annoncer qu’un (pré)accord de majorité PS-MR a été conclu à la Province de Liège. Ce serait également le cas en Brabant wallon.
Tout ceci nous rappelle l’Allemagne de l’Est : il y avait un grand Parti communiste et quelques partis satellites pour donner un semblant de pluralisme à la population qui n’était pas dupe. Cette mascarade permettait au régime de se déclarer démocratique : République Démocratique Allemande (RDA).
On l’a rappelé récemment, c’est Guy Spitaels qui dans les années 80 a considéré que la mainmise sur l’information de la RTBF était indispensable à la pérennité du parti. Dans les années trente, d’autres que lui y avaient déjà pensé.
Et dire que tout ce beau monde cité en début d’article se réclame de la « Liberté De Penser ». Evidemment, les empêcheurs de tourner en rond s’efforceront de penser en silence et dans leur coin si possible.
Heureusement, la nouvelle génération se détourne toujours plus de l’information filtrée de la RTBF. Elle s’informe désormais via les réseaux sociaux. C’est un gage d’espoir pour l’avenir de la démocratie bien malmenée en Wallonie.
Le 14 octobre, il sera plus que jamais temps de voter pour un parti alternatif à la bande des quatre.