Fédération Wallonie-Bruxelles : usine à gaz sans argent

Les subsides qui devaient être octroyés aux clubs formateurs en fonction du Label jeunes ne seront pas versés pour les exercices 2019-2020 et 2020-2021 : les caisses de la Fédération Wallonie-Bruxelles ressemblent à des passoires. Des caisses qui sont également trouées dans les clubs. C’est un véritable coup de massue pour des clubs déjà mis à mal par la crise sanitaire : pas de compétition, plus de bars, désaffiliation croissante, etc.
Voilà plus de trois mois que les clubs attendaient les subsides de l’ACFF (association des clubs de football francophones créée sur le modèle français) en fonction de leur appartenance au label 1, 2 ou 3 étoiles. Mais ces derniers viennent d’apprendre que ces subsides indispensables pour garder la tête hors de l’eau ne seront jamais versés !
En effet, la ministre des Sports Valérie Glatigny (MR) s’est montrée on ne peut plus claire dans sa réponse à l’interpellation de l’ancien ministre CDH André Antoine au parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Cette usine à gaz perpétuellement à court d’argent est désormais incapable de payer les 1.000, 5.000 et 10.000 euros dus aux clubs labellisés 1, 2 et 3 étoiles.
Les clubs liégeois ont déjà réagi à cette nouvelle désolante : « on se fout complètement de nous ! »
Eh oui, un peu comme l’État belge avec ses nouvelles mesures incohérentes dans la gestion de la crise sanitaire : une bulle qui était passée récemment à 10 puis retombe subitement à 4, des salons de coiffure rouverts il y a six semaines et qui doivent se reconfiner, une vaccination à un train de sénateur.
A ce sujet, contrairement à ce que prétendait récemment une des surnuméraires ministres de la Santé, Christie Morreale, l’État belge se trouve bien en-dessous de la moyenne en matière de vaccination. Même la supposée tortue française nous devance : c’est dire !
Classement de la vaccination dans le monde au 24 mars 2021 – tableau en bas de page