Delphine ou Dauphine…

Le roi Albert II va se pourvoir en cassation contre les deux arrêts de la cour d’appel de Bruxelles rendus dans le cadre de l’affaire qui l’oppose à Delphine Boël, sa fille plus que probablement légitime.

L’intérêt de ce pourvoi pour l’ex-roi, c’est qu’il ne se soumettra pas à une analyse ADN tant que la cour de Cassation n’aura pas rendu son arrêt. Gagnons du temps, c’est toujours positif quand on a atteint l’âge respectable de 85 ans. Le roi est mat, comme il se dit lors d’une partie d’échecs. Mais il n’est pas mort.

Le 25 octobre dernier, un nouvel arrêt de la cour d’appel établissait que Jacques Boël n’était pas le père légal de Delphine Boël et ordonnait à Albert II de se soumettre à un test ADN.
Rappelons que c’est en 2013 que Delphine Boël avait introduit une procédure en contestation de paternité de Jacques Boël, son père légal, en vue d’introduire ensuite une procédure en reconnaissance de paternité du roi Albert II.
Le problème, dans cette saga, c’est que l’appartenance du couple Albert II-Paola au Renouveau Charismatique, une secte intégriste catholique, leur interdit le péché d’adultère, et donc l’existence de Delphine Boël comme fille naturelle d’Albert II.

Toute femme se sentira profondément blessée dans son âme et dans son corps par cette attitude qui les offense au plus profond de leurs droits élémentaires : un père doit reconnaître son enfant. D’autant plus qu’Albert II a pendant des années entretenu des liens affectifs avec Delphine (jusqu’à la révélation d’un journaliste flamand) . Une relation familiale qui était alors visiblement celle d’un vrai père…
Ah ! Quelle famille