Les politiques flamands ou l'art consommé du double langage - 22 mai 2010

On le savait déjà : les hommes politiques flamands adoptent un langage différent, un double langage, selon qu'ils sont interrogés par des médias francophones ou néerlandophones. 
En politologie, on pourrait appeler cette méthode celle du tranquillisant ou de l'anesthésiant à l'égard des Wallons et des Bruxellois.

Lors d'une des rares émissions de Mise au Point (RTBF) où Paul-Henry Gendebien était présent, celui-ci avait poussé Jean-Marie De Decker à avouer qu'il était séparatiste et que bien d'autres au VLD pensaient comme lui (ce dernier commentaire a disparu du résumé de l'émission !).

"Je suis séparatiste. Je crois en l'Europe du futur. Et je pense que dans 20 ans, on aura une sorte d'Europe comme les Etats de l'Amérique."

Dans les archives de la RTBF, notre coprésident a bien évidemment été gommé. 

Un "lapsus révélateur" d'une censure concertée en quelque sorte.

Jean-Marie De Decker parle aujourd'hui de "confédéralisme" pour ne pas effrayer le public... mais il n'en pense pas moins.

On n'oubliera pas non plus que son meilleur ami, le très Flamand Rudy Aernoudt, lui sert de sous-marin en Wallonie grâce aux bons soins du parti de M. Modrikamen.


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