Luc Van der Kelen s'est planté - 26 avril 2010

Interviewé par La Meuse ce matin, Luc Van der Kelen a été complètement à côté de la plaque en prédisant un accord. Le même jour, le gouvernement tombait...

Est-ce que Reynders a une chance d'aboutir?

Je pense que oui. Ça va se passer comme toujours en Belgique. On trouve tout le temps des solutions. Il faut trouver une solution sans perdre la face. On va couper BHV et M. Reynders va trouver une solution. Je suis réaliste, ce n'est pas le moment de faire tomber le gouvernement.

[...]

La Belgique a encore un avenir?

Oui. Je pense que la Belgique est nécessaire. Cela n'a pas de sens de dire qu'il y a la riche Flandre d'un côté et la pauvre Wallonie de l'autre. C'est un pays difficile mais ça va rester la Belgique.

La Flandre veut-elle son indépendance?

Non! Quand on parle avec les gens, c'est non. On n'y gagnerait rien.

Mais certains la veulent?

La N-VA veut l'indépendance. Peut-être qu'elle veut tous les sous pour nous les Flamands et rien pour les autres... Mais ça n'arrivera jamais. (sic)

On passe à autre chose alors?

On est déjà passé à autre chose. Lundi, les gens vont au travail. Ce sera un jour comme les autres. (resic : le même jour, le gouvernement démissionne !)

Note : Luc Van der Kelen confirme au passage que Van Quickenborne est le maître à penser du VLD.

Alexander De Croo, il a été poussé par Vincent Van Quickenborne?

Oui! C'est logique. De Croo, c'est l'élève et Van Quickenborne le professeur. L'élève va dépasser le professeur. Mais Van Quickenborne pousse vers la direction qu'il faut prendre.

L'entretien intégral de Luc Van der Kelen à la Meuse


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