Belgique : la Grèce du Nord - 11 février 2010

Thomas Leysen, le fils de qui vous savez, et par ailleurs patron des patrons belges, avait déclaré voici quelques semaines :
"Sans mesures sur sa compétitivité, la Belgique risque de devenir dans les prochaines années la Grèce de la mer du Nord", un pays qui est au bord de la banqueroute, rappelons-le.

L'action est nécessaire, insistent les organisations qui représentent des employeurs de tous secteurs, des PME aux grandes entreprises jusqu'au non-marchand. D'après M. Leysen, la Belgique souffre déjà d'un handicap salarial de 11% par rapport à ses voisins.

Invité à Matin Première, Geert Noels, économiste, confirmait que certains prédisent à la Belgique un sort « à la grecque » :
« On ne peut que prévoir et anticiper, il n’y a pas de choix, il faut prendre des mesures (…) La Belgique n’est pas encore dans le collimateur des investisseurs internationaux. Il y a beaucoup de pays devant nous, mais il faut anticiper. »
Ce qui passe notamment, selon lui, par un plan budgétaire « crédible » :
« On sait très bien qu’il y a une volonté, mais ce n’est pas sûr que l’on va atteindre le retour aux 3 % de déficit des finances publiques assez vite. Et n’oublions pas que l’on a un problème de financement des pensions, pour lequel on est en retard par rapport à certains Etats de la zone Euro. »

Un quotidien de ce jeudi annonçait sans rire que la comparaison avec la Grèce n'était pas valable dans la mesure où la Belgique poursuit son effort d'assainissement budgétaire.

Dans l'intervalle, Guy Verhofstadt, qui n'a jamais fait que cumuler les échecs politiques, si l'on tient compte de ses ambitions européennes ou planétaires, se permet de faire la leçon à la France : "Il y aurait quelque chose de pourri en France", selon le grand homme du Rabot.

Cet individu, popularisé à Bruxelles et quelque peu en Wallonie grâce à la complaisance de la presse francophone, ressemble de plus en plus en plus au fameux "lapin du Lundi perdu ou parjuré" de Tournai, une ville dont Jeanne d'Arc louait autrefois la loyauté envers la France.

Un lapin éperdu qui susurre avec hypocrisie : « Pour ses voisins, la France a souvent été un modèle d’inspiration et d’admiration. »
A l'heure où la Flandre poursuit son oeuvre d'éradication de la culture française dans la périphérie de Bruxelles !

Conclusion : Leysen n'a pas tort.
Quant à Verhofstadt, il est et restera un triste Homoncule d'Etaticule...
Le voici politiquement brûlé au niveau européen !

Sujet proposé par Ph. L.


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