Message de Laurent Brogniet au Xème Congrès du R.W.F. (large extrait)

Cher Amis,

Avant d’entamer ce discours, je voudrais vous exprimer toute ma gratitude pour l’honneur que vous me faites aujourd’hui.

Pour votre soutien, votre aide, votre loyauté et votre fidélité au Rassemblement Wallonie-France, merci du fond du cœur. Je vous assure que les très nombreux messages d’encouragement que nous recevons nous poussent plus que jamais en avant.

En tant que Secrétaire Général sortant, je souhaiterais faire un bref bilan, de ce que nous avons fait ensemble ces derniers temps. C’est parfois fort utile car cela permets de voir ce qui a été accompli avec les moyens qui sont les nôtres, voir de quoi nous pouvons être fiers et définir les priorités de demain. Car c’est cela l’important, ce que nous allons, tous ensemble, décider de faire demain pour concrétiser notre projet de réunion de la Wallonie et de Bruxelles à la France.

Tout d’abord, nous nous sommes présentés à toutes les élections, dans toutes les circonscriptions électorales avec des listes complètes pratiquement partout. Nos dossiers de candidatures ont tous été impeccables et reconnus comme tels par les responsables en-charge de prendre acte des candidatures des partis politiques. C’est bien la raison d’être d’un parti politique. Défendre un projet et le présenter aux suffrages de nos concitoyens. C’est ce que nous ferons systématiquement et partout demain, car si nous ne sommes pas un parti de pouvoir, nous sommes un parti pédagogique. Notre rôle est historique. Nous avons pour mission de réveiller les wallons et les bruxellois hypnotisés depuis trop longtemps par le système belge.

Les finances de notre parti sont impeccablement organisées. J’en veux pour preuve les rapports annuels successifs élogieux de nos vérificateurs aux comptes. L’argent est le nerf de la guerre, vous le savez. Nous en manquons car nous ne percevons pas le moindre centime des pouvoirs publics alors que des partis aux programmes nauséabonds comme le Vlaams Belang ou le Front National financent leur campagne haineuse avec nos impôts, donc votre argent. Un comble. Que dis-je, une honte !

Nous n’avons jamais eu autant de membres qu’aujourd’hui. Nous frôlons le millier d’adhérents. Merci de parler du R.W.F. et de son programme autours de vous, de proposer aux membres de votre famille, vos amis, vos connaissances de nous rejoindre. Bien sûr, parce que les cotisations de nos membres sont notre seule source de financement, mais aussi et surtout pour le soutien qu’ils nous apporteront chacun à leur façon.

Jamais nous n’avons été aussi présents dans la presse que ces deux dernières années. Présence malheureusement encore bien trop faible, car nous dérangeons. Et bien tant mieux ! Cela prouve que nous avons raison, et que la vérité blesse les belgicains attardés qui nous gouvernent.

Rappelez-vous notre congrès électoral de Namur il y a quelques mois à peine. Quel succès ! Qui d’entre nous, présents ce jour là, n’a pas été conquis par le discours brillant et enthousiaste des orateurs qui y ont pris la parole. Qui d’entre nous n’a pas vibré au son de la Marseillaise. Cet évènement a rassemblé près de 500 personnes et c’est le R.W.F. qui l’a organisé. Nous pouvons en être fiers. Et demain, et bien nous ferons mieux, grâce à vous !

Rappelez-vous aussi ce 14 juillet 2008, lorsque les militants du R.W.F. se sont levés entre 3 et 5 heures du matin pour accrocher une centaine de calicots de 5 mètres de long sur les ponts de nos autoroutes pour rappeler notre programme en un slogan: « Wallonie et Bruxelles, Régions de France » !

Pour tout cela et bien d’autres choses encore, nous sommes en ordre de marche pour les élections législatives de 2011. Mais nous voulons aller plus loin. La nouvelle équipe dirigeante a déjà réfléchi de façon approfondie à quelques adaptations de nos règles de fonctionnement afin d’être encore plus efficace dans notre organisation et donc, dans la diffusion et la défense de notre programme.

[...]

Mes amis, le R.W.F. est une grande et belle aventure. Je suis, comme vous j’en suis sûr, fier d’y participer activement. J’ai eu l’honneur d’exercer mon rôle de Secrétaire Général auprès de notre président Paul-Henry Gendebien. Un homme d’exception qui m’a beaucoup appris. Je le remercie pour cette formidable expérience. Nous avons toujours eu une communication franche et ouverte. Cela nous a permis de travailler efficacement, de façon constructive et collégiale. Cela se poursuivra. J’en suis très heureux.

Les élections législatives de 2011, s’annoncent. Nous sommes, comme je vous le disais précédemment, plus que jamais en ordre de marche.

D’ici là, de très nombreux évènements politiques, peut-être très importants, se produiront. La Belgique n’existe plus. Les élections de 2007 ont prouvé que le niveau fédéral est un niveau inefficace qui nous coûte une fortune pour rien. Rien de rien. En effet, à l’issue de ces élections, nous avons eu droit au spectacle pitoyable de la gestation avortée d’un fruit amer immangeable, une orange bleue. On a rappelé Verhofstadt à la rescousse pour un temps. Brève parenthèse pour tenter de sauver la face. Puis ce fut le temps de l’épisode catastrophique Leterme. Et que l’on n’aille pas dire aux petits actionnaires de Fortis que le Gouvernement fédéral a bien manœuvré sur ce coup là.  Spolier des épargnants comme ils l’ont fait, c’est du vol, pas de la bonne gestion ! Et puis, nous avons eu droit à l’insipide Van Rompuy, qui n’a rien fait du tout de peur de devoir prendre parti. Et puis revoilà Leterme. Malgré son incompétence crasse et ses complexes. Il est à nouveau là. Chassez-le par la porte, il revient par la fenêtre !

Peuple de Wallonie, n’oublie jamais que ce personnage t’a comparé à un sac de cailloux que la Flandre doit porter sur son dos. N’oublie jamais qu’il a dit que les wallons n’avaient pas les moyens intellectuels d’apprendre une autre langue. L’homme qui clamait haut et fort que la Belgique n’avait pas de valeur ajoutée, joue aujourd’hui au Belge. Il fait le Belge au grand dam de ces anciens amis, Bart De Wever en tête. Ne nous y trompons pas, s’il fait le Belge, c’est qu’il y voit un intérêt pour la Flandre.

De plus en plus de Wallons se réveillent de leur coma belge. Ils se réveillent avec une gueule de bois sans pareil. Comment avaient-ils pu être aussi apathiques, aussi crédules ? Même Rudy Demotte dit se préparer à l’après-Belgique. Pour nous, l’après Belgique c’est la réunion de nos deux régions à la République française. Pour 49 % des wallons aussi ! Rappelez-vous les résultats du sondage  Le Soir - la Voix du Nord de juillet 2008. Nous ne sommes pas seuls. Jusqu’au cœur des partis traditionnels il en est de plus en plus qui pensent comme nous. Ils n’osent pas encore parler comme nous le faisons. Mais notre projet s’enracine partout et profondément.

Français de Wallonie et de Bruxelles, soyons fiers de ce que nous sommes. Unissons-nos forces. Travaillons ensemble afin que, sans plus attendre, nous puissions dire à Namur, à Liège, à Mons, à Arlon, à Wavre et partout en Wallonie et à Bruxelles :

« Vive la Wallonie, Vive la République et Vive la France. »


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