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Progression lente mais régulière du R.W.F. - 9 juin 2009 En Wallonie, le R.W.F. a recueilli 27.955 voix aux élections régionales, contre 20.019 en 2004, ce qui le situe à 1,4% au lieu de 1%, soit un gain de 0,4%. Les taux par province sont les suivants :
Pour les élections européennes, le score du RWF au Collège électoral français est de 1,2%, avec 30.488 voix, soit un gain de 7.398 voix, ce qui représente une augmentation de 0,2%. Pour la circonscription de Bruxelles-Hal-Vilvorde, les voix récoltées par le RWF-RBF se chiffrent à 2.245 contre 2.405 en 2004, soit une légère baisse, le pourcentage étant stable avec 0,3%. C'est dans la province de Namur que la progression est la plus forte, le score du RWF y passant de 1,0% en 2004 à 2,2% en 2009, soit plus du double, avec 6.190 voix contre 2.698. A noter également la bonne tenue de Charleroi (1,79%) et de Dinant-Philippeville (2,12%). Le Brabant wallon et Soignies se sont également bien comportés. Le R.W.F. est le premier des partis démocratiques, derrière les quatre partis statufiés par les médias officiels (PS, MR, ECOLO, CDH). Il est évident que la fulgurante percée de la N-VA et la confirmation de la Lijst De Decker dans le paysage politique flamand, comme nous l'avions prévu dès le mois d'avril, ne fera qu'accentuer le blocage institutionnel belge et, parallèlement, progresser nos idées auprès des Wallonnes et des Wallons qui ne perçoivent pas encore l’urgence de la situation et le bien-fondé de notre analyse. Autre fait politique intéressant : le nationalisme flamand a enfin un visage acceptable et démocratique (N-VA et LDD). Cette fois, il ne pourra pas être condamné à un cordon sanitaire. Le Vlaams Belang demeure toutefois le deuxième parti de Flandre. La suite des événements dans les mois qui viennent. Nous demandons aux militant(e)s et sympathisants du R.W.F. de rester plus que jamais mobilisés. Les résultats complets sur le site de La Libre Comme nous l'avons dit, Dedicated Research a zéro sur toute la ligne... François Heinderyckx, professeur au département communication de l'ULB, fustige les sondages préélectoraux : "Soit on se dit que les sondages se sont trompés et qu’ils ont faussé la campagne, soit on se dit que ce changement est la démonstration même des effets sur les électeurs. Cela crée alors un malaise et je pense qu’il faut y réfléchir". |
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