Wilfried Martens : les années de plomb - 23 décembre 2008

Le roi Albert II devait être très fatigué pour se décharger de sa mission « d’explorateur » sur son ami Wilfried Martens, Premier ministre belge de 1979 à 1992.

Cette période qu’il a marquée de son empreinte a connu un nombre incalculable de dysfonctionnements ou, tout simplement, de drames.

On se souvient de celui du Heysel (38 morts) où un Ministre de l’Intérieur refuse de démissionner en dépit du bon sens, des tueries du Brabant wallon (28 morts), une affaire politique toujours sans coupable à ce jour, des attentats, de type Action Directe, des CCC dont les suspects étaient connus huit jours après le premier fait…

Sur le plan communautaire, rappelons l’interminable carrousel, et les violences qui l’accompagnèrent, de la nomination du bourgmestre francophone des Fourons José Happart (1987). On le voit, rien de nouveau sous le soleil !

Martens a également confisqué le Parlement avec les fameux "pouvoirs spéciaux", tripoté la Constitution lors du refus du roi Baudouin de signer la loi dépénalisant partiellement l’avortement (1990)...

Comme « faiseur » d’accords communautaires, il a permis le sous-financement calamiteux de la Région de Bruxelles-Capitale et de la Communauté française (1988-89). Bruxelles ressent toujours les conséquences de la coupable légèreté du gouvernement de l'époque.
Il est vrai que, durant la période Martens, la dette publique belge est devenue abyssale.

Nous avons sûrement oublié d’autres errements…

Non, franchement, Wilfried Martens n’est pas un modèle de bonne gouvernance pour les jeunes générations.

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Radio France International


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