Et si on votait R.W.F. ! - 16 septembre 2008

On nous demande pourquoi le R.W.F. n’apparaît pas dans le sondage politique du Soir qui vient d’être publié alors que l’enquête sur l’option de la réunion de la Wallonie à la France, en cas de disparition de la Belgique, laissait entrevoir un élan en notre faveur.

A ce fait, il existe plusieurs explications.
La première est déontologique. La société choisie par Le Soir et la RTBF, Dedicated Research, ne propose pas aux personnes consultées le choix du R.W.F. comme alternative aux quatre partis officiels, selon le bon vieil adage : « Ne donnons pas de bonnes idées au peuple » (lisez ce que nous pensons de cette société dans la rubrique "Presse" du 17 septembre).

Une autre explication est liée à la précédente : le R.W.F. passe trop peu dans les médias télévisés qui font, comme chacun sait, la pluie et le beau temps.
Deux exemples récents : l’avant-dernier Mise au Point de la RTBF était ainsi consacré à l’avenir de Bruxelles. On a vu sur le plateau des personnages comme Alain de Neef, un responsable d’un petit mouvement bruxellois converti aux thèses flamandes, mais aucun dirigeant du R.W.F !
Pas plus tard que ce dimanche, Controverse de RTL se penchait sur la « Wallonie, mal de la Belgique », formule malheureuse puisque nous savons que c’est la Belgique flamandisée qui a, en partie, paupérisé la Wallonie. S’il y avait bien un parti qui pouvait proposer une alternative à cette Wallonie belgifiée, c’était le nôtre. Cette raison n’a pas été jugée suffisante pour nous inviter à participer au débat ! A côté de cette formidable machine à formater les citoyens que constitue la télévision, il nous reste bien sûr la presse écrite et les médias alternatifs qui font preuve d’une plus grande indépendance vis-à-vis du monde politique.
C'est ainsi que dans les jours qui viennent, nous apparaîtrons dans plusieurs magazines belges et français et lors d’une émission française, les télévisions françaises nous donnant plus souvent la parole que les belges...
Il y a aussi les actions du R.W.F. sur le terrain, parfois spectaculaires, mais est-ce suffisant pour contrebalancer l'absence de visibilité à la RTBF, surtout !, et RTL ?
Peu importe, nous devons oeuvrer plus que jamais en ce sens afin que davantage de citoyens connaissent tout simplement notre existence à travers notre sigle.

Une dernière interprétation de ce sondage curieux : il se pourrait bien que les Wallons ne sautent dans le paquebot français qu’après avoir épuisé tous les recours pour sauver la Belgique ou à la suite d'un séisme politique.

Mais il y a aussi des raisons d’espérer : les derniers sondages avant le 10 juin 2007 n’accordaient pas plus de 2,2% à la Liste Dedecker.
On sait ce qu’il en advint !

Enfin, il y a le nerf de la guerre : l’argent.

Un dossier du Vif a démontré que le financement public soulage clairement les partis politiques.

Prenons l’exemple du CDH :

Dons : 26 418 euros
cotisation des membres : 165 674
Contribution des mandataires : 215 016 euros
Financement public : 4 892 727 euros

On constate que les cotisations et dons représentent moins de 4% des recettes du CDH. Nous n’évoquerons pas ici le patrimoine des partis officiels, parfois acquis de manière malhonnête comme l’a prouvé l’Affaire Agusta en ce qui concerne le PS et le SP.a, puisque la loi de financement a été votée pour remédier à ces errements.

Comme le rappelait le Crisp (Centre de Recherche et d’Information Socio-Politiques) dans son dernier dossier intitulé Le financement et la comptabilité des partis politiques francophones (Courrier hebdomadaire n° 1989-1990) : « Les partis les plus importants ont-ils besoin de moyens importants, alors qu'ils bénéficient déjà d'une forte visibilité ? Ne serait-il pas logique, au contraire, de veiller à assurer un financement significatif des partis de taille moyenne ou faible, de manière à garantir un certain degré d'ouverture à la lutte électorale ? »

Le dossier du Crisp

Conclusion :

Pour un changement radical en Wallonie, nous appelons les citoyen(ne)s à voter pour un autre parti que les quatre officiels qui se partagent le pouvoir depuis 20 ans, ceux-là mêmes qui ont un jour approuvé, y compris ECOLO, le seuil électoral des 5% qui permet à un parti émergeant d’être représenté au Parlement !
« Pour éliminer ces petits partis qui nous empestent », comme le déclara sans honte un Louis Michel.

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Sources : Le Vif du 18 mai 2007 et chiffres des partis donnés à la Chambre le 11 mai 2007


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