Philippe Moureaux : rester au pouvoir - 18 juin 2008

Philippe Moureaux n’a jamais été le dernier à faire tout et son contraire pour conserver son influence, quel que soit le niveau de pouvoir, local, régional ou fédéral. Dans un entretien accordé au journal Le Soir, il dresse un constat lucide et accablant d’une Belgique contrôlée par la Flandre dans tous les domaines.
Et en conclusion, que nous propose-t-il ? Se détacher de ce protectorat rampant ? Pas du tout ! Il nous invite à écouter les Flamands et à prendre la direction du confédéralisme : une Belgique « coquille vide », « Il faut sauver België ». Une conclusion aberrante, faut-il le préciser.
Philippe Moureaux, le Bourmont de la Wallonie et de Bruxelles, est une personnalité de plus qui rejoint le clan des « coquillards ».
Extrait :
«  Je vois une radicalisation flamingante de l'appareil d'Etat : une Région flamande qui ne respecte pas réellement les facilités ; un Conseil d'Etat qui, dans ses chambres flamandes, depuis plusieurs années, ne décide plus en fonction de la loi mais des intérêts militants flamands lorsqu'il s'agit de contentieux linguistiques ; une cour d'appel de Bruxelles qui blanchit les personnes qui ont refusé de siéger comme assesseurs aux élections – on parle de magistrats assis de très haut niveau ! (…)
Comment cohabiter dans ces conditions ?
Je ne sombre pas dans le pessimisme absolu. Je lance un appel à ce que chacun essaie de comprendre l'autre, malgré tout.
« Comprendre » ?
Essayons de négocier une nouvelle Belgique, sur une base confédérale.

Philippe Moureaux : "Oser le confédéralisme !"

En janvier, Paul-Henry Gendebien avait évoqué la double faute de M. Moureaux

Les médias francophones font la pub de Jean-Marie Dedecker, autre coquillard


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