La périphérie internationalise la "Question belge" - 28 mai 2008

Ce qui se passe en périphérie bruxelloise démontre tous les jours le caractère intolérant d’une certaine Flandre politique. Ces exactions possèdent l’immense mérite d’ouvrir les yeux des médias internationaux. Ainsi le 20 Heures de TF1 a-t-il largement évoqué ce mercredi la situation de Zaventem où les logements sont réservés à des néerlandophones alors que la « frontière » de Bruxelles, troisième ville francophone au monde, se trouve à deux pas.

Ce qui arrive dans la périphérie pourrait un jour se passer près de chez vous.
Le mouvement flamand n’a-t-il pas des visées sur la « Flandre française » ?

Mais ce comportement « autoritaire » se pratique également à quelques kilomètres de Liège.
Pourtant, les médias belges n’ont guère évoqué ce jugement scandaleux qui a été rendu à Tongres (Limbourg - Flandre) le 9 mai dernier. Il est vrai que cela se passait au lendemain du vote unanime de la scission de Bruxelles-Hal-Vilvorde par les partis flamands.

Un caméraman indépendant travaillant pour le compte de RTL (chaîne privée francophone) avait été violemment agressé par un policier flamand alors qu’il filmait une manifestation dans la commune contestée des Fourons.
Eh bien, l'agressé se transforme subitement en "provocateur" !

Le communiqué de l’Association Générale des Journalistes professionnels de Belgique (AGJPB) a fustigé ce jugement, qui intervient après 7 ans (toujours cette lenteur de la Justice belge) et qui traite la liberté de la presse par-dessus la jambe.

Nous vous laissons le soin de découvrir la sévérité des termes utilisés par l'association officielle des journalistes belges, qui se pourvoit en appel.

Quand l'agressé devient l'agresseur


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