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Antwerpen n’est pas Paris - 2 avril 2008 La Flandre, par le biais de son ministre du Tourisme et de la Politique extérieure Geert Bourgeois, a lancé aujourd’hui une campagne intitulée « Flanders today » (tiens, ici l’anglais est accepté) afin de diffuser une meilleure image d’une région qui, avec raison, a mauvaise presse dans le monde (en réalité, pour éviter le prisme de la presse francophone/française, jugée trop humaniste). En effet, après l’ONU qui a épinglé le « code du logement » flamand, le jugeant discriminatoire, voici la Commission européenne de Justice qui a éprouvé le même sentiment au sujet de l’assurance dépendance flamande (cfr. nos articles sur ces sujets). Il faut savoir que, bien avant Bart De Wever, le ministre du tourisme flamand Geert Bourgeois a été le premier président de la N-VA, un parti nationaliste qui ne brille ni par son esprit de tolérance ni par sa clarté vis-à-vis des groupuscules qui se situent à sa droite sur l’échiquier politique. Sur le site de « Flanders today », nos Flamands entreprenants poussent même une pointe de chauvinisme. Ainsi Anvers, pardon, Antwerp en anglais, est-elle mise sur pied d’égalité dans le domaine de la mode avec… Milan et Paris : « Antwerp is the new Paris ! » Une publicité plus qu’audacieuse dans la mesure où le Vlaams Belang, un parti condamné pour racisme, a obtenu plus de 30% aux dernières élections municipales (2006) de la Métropole. La bonne image de la Flandre de Bourgeois ? Sur le blogue de Jean Quatremer, voici un autre visage de la Flandre, moins avenant: |
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