Gooik : l’incivisme encouragé – 28 février 2008

Mardi soir, le conseil municipal de Gooik (Brabant flamand) a voté un subside de 500 euros pour effacer les amendes et couvrir les frais de justice des habitants de la commune qui ont refusé de participer aux élections de 2006 pour la mauvaise raison que le trop célèbre arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde n’était pas encore scindé.

Dans ce comité des inciviques (Brussel-Halle-Vilvoorde komitee) siègent des représentants fascistes du Vlaams Belang et de la VNJ (Vlaams Nationaal Jeugdverbond).

Parallèlement, trois bourgmestres francophones de la périphérie, légalement élus,se voient refuser leur nomination par le Ministre flamand des Affaires intérieures.

Il faut dire que la Belgique n’est plus, depuis longtemps, un Etat de droit en la matière.

En 1960, les bourgmestres du Brabant flamand avaient refusé l’organisation du recensement linguistique de leur population, au mépris de la loi en vigueur à l’époque. Ils craignaient la francisation de leur municipalité.
Une évolution démographique logique, somme toute, compte tenu de la proximité immédiate de Bruxelles, 3ème métropole francophone au monde.

Conclusion : la Flandre ou le coup d’Etat permanent !