Le patronat flamand piaffe - 18 janvier 2008

Le patronat flamand, impatient de mener une politique ultra-libérale en Flandre, exige un accord rapide sur une réforme de l’Etat substantielle.

Lors de ses vœux de Nouvel An le 14 janvier dernier, la VOKA, dont le Ministre Président Kris Peeters est un pur produit, déclare que s’il n’y a pas réforme de l’Etat le 23 mars prochain, les partis flamands devront quitter le gouvernement fédéral :

« L’ultime paradoxe, selon ce puissant lobby, c’est que dans notre pays (ndlr : lequel ? la Flandre ou la Belgique ?) une plus grande solidarité n’est possible que grâce à une plus grande autonomie des régions. »

Les priorités absolues du Président de la Voka, Urbain Vandeurzen ?

La régionalisation de la politique de l’emploi, la possibilité d’adapter l’impôt des sociétés ainsi que la responsabilisation des régions en matière de dépenses de soins de santé et de pensions.

En effet, on l’oublie trop souvent, la Flandre, en boni, est déjà occupée à préparer son propre Fonds de pension (Vergrijzingsfonds) pour faire face au vieillissement de sa population.

Ce message empreint de fermeté se situe dans la ligne d’Etienne Schouppe, Président intérimaire du CD&V. L’ancien manager de la SNCB et d’ABX envisage même un retrait "anticipé" de son parti du gouvernement si les francophones ne font pas preuve d’une plus grande « souplesse » à l’égard des exigences flamandes.

Quant à Bart De Wever, patron de la N-VA, il espère toujours découvrir un gros poisson dans son filet.
Reste à savoir si certains francophones ne sont pas déjà disposés à lui offrir une pêche miraculeuse en échange d’une participation juteuse au pouvoir.

Source : www.voka.be


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