24 techniques de désinformation

Technique n°1 : Evitement
Ne pas écouter la controverse, ne pas la voir, ne pas en parler. Si elle n’est pas rapportée, elle n’existe pas et il n’y a pas lieu de s’en occuper.
Exemple : depuis 1999, le Président du R.W.F. n’a jamais été invité en solo à l’émission Matin Première de la RTBF !

Technique n°2 : Superficialité

N’aborder la controverse qu’en périphérie, sur des points mineurs voire pittoresques. Éviter soigneusement les points clés de l’argumentation.
Exemple : la RTBF a monté en épingle un tract ludique du R.W.F. lors des Fêtes de Wallonie 2011, le présentant comme antiflamand (ce qu’il n’est pas).

Technique n°3 : Indignation

Rejeter le sujet de façon indignée (« jamais une chose pareille ne serait possible »). Jouer sur le sentiment d’incrédulité (« il y aurait eu des fuites », « ça se saurait »,…)
La RTBF a feint de ne pas être au courant des contacts entre les partis socialistes français et « belge »
lors de la crise qui a suivi les élections de 2010.

D’après la RTBF, le rattachement de la Wallonie à la France relève de l’utopie pure et simple..
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Technique n°4 : Rumeur

Considérer la controverse comme une rumeur de plus, sans fondements, quels que soient les arguments présentés.
Technique n°5 : Homme de paille

Présenter la position de son adversaire de façon volontairement erronée, en sélectionnant son argument le plus faible, en amplifiant sa portée puis en le détruisant.
Technique n°6 : Messager

Décrédibiliser le porteur du message. Par extension, associer les opposants à des dénominations impopulaires telles que « excentrique », « extrême-droite », « gauchiste », « terroriste », « conspirationniste », « radical », « fanatique », ou même « blonde » etc…
Le R.W.F. a toujours parlé de « réunionisme », la RTBF de « rattachisme » ou « séparatisme ».

Technique n°7 : Biais

Exacerber tous les faits qui pourraient donner à penser que l’opposant opère en dissimulant ses véritables intentions ou est sujet à tout autre forme de biais.
Technique n°8 : Confusion

Quel que soit le niveau de la polémique mais sans y faire référence, confirmer la thèse officielle par un communiqué laconique sur une nouvelle étude favorable et rassurante.
Le sondage qui pointait l’option réunioniste à 49 % d’avis favorables en cas de disparition de l’Etat belge a constamment été dénigré.

La majorité de la population serait favorable à un Di Rupo II alors qu’en réalité 62% des Flamands y sont opposés.
Technique n°9 : Autorité

S’associer à l’autorité (organismes internationaux etc.) et présenter ses arguments avec suffisamment de jargon, de détails techniques et de sources pour les crédibiliser.
Technique n°10 : Innocence

Faire l’innocent. Quelle que soit la solidité des arguments de l’opposant, éviter la discussion en leur contestant toute crédibilité, toute existence de preuves, toute logique ou tout sens. Mélanger le tout pour un maximum d’efficacité.
Technique n°11 : Amalgame

Associer les charges de l’opposant à des charges farfelues facilement réfutables, qu’elles soient antérieures ou le fait d’autres opposants. En y étant associées, les charges subséquentes, quelle que soit leur validité, sont alors beaucoup plus facilement discréditées.
Technique n°12 : Diviser

Diviser pour mieux régner et par extension mettre l’accent sur les différences entre les différents courants des opposants et l’impression de chaos que cela procure.
Donner la parole à un essayiste apolitique (sans carte de membre), Jules Gheude, plutôt qu’au président du R.W.F.

Technique n°13 : Pseudo-débat

Présenter la version de l’opposant en premier lieu puis démentir par une succession de déclarations issues de sources faisant apparemment autorité.
Interview de Paul-Henry Gendebien en duo avec Hervé Hasquin à la RTBF qui conclut que le R.W.F. ne représente rien sur le plan électoral, ce qui décrédibiliserait son projet politique. Ne pas lui donner de droit de réponse sous prétexte de manque de temps ou d’espace.

Technique n°14 : Confession

Admettre avec candeur que des manquements (mineurs) ont été identifiés et que des solutions ont été apportées.
Les opposants cependant en ont tiré parti pour gonfler la controverse et tenter de démontrer ce qui n’existe pas.
Technique n°15 : Enigme

Les énigmes n’ont pas de solution. Etant donné la multitude des paramètres, des intervenants et de leurs interactions, le sujet est bien trop complexe pour ne pouvoir être jamais résolu. Une technique couramment utilisée pour décourager ceux qui cherchent à suivre…
Technique n°16 : Solution complète

Éviter le problème en exigeant de l’opposant qu’il fournisse une solution complète à la résolution de la controverse.
Question souvent posée : vous avez un programme socio-économique ?
Notre réponse : oui, mais le R.W.F. est d’abord un parti de devoir et non de pouvoir.

Il est également pluraliste, regroupant des citoyens de toutes tendances, à l’exception des extrêmes.
Technique n° 17 : Omission

Omettre des preuves, des publications ou des témoignages contraires (ndlr : à l’establishment). S’ils n’existent pas, ce ne sont pas des faits, et le sujet ne doit pas être couvert.
La RTBF pratique le « France bashing » (dénigrement systématique) en évitant de parler des aspects positifs de la République.

Les convictions rattachistes d’Ernest Glinne, André Lagasse, Guy Spitaels, François Perin, etc. ont été minimisées à l’occasion de leur disparition.
Quasi aucun de nos communiqués sur l’actualité politique n’est répercuté.

Technique n°18 : Sang froid

Amener l’opposant à argumenter dans une position difficile et jouer sur sa perte de sang froid pour le décrédibiliser.
Notre président est constamment interrompu lors des rares interviews télévisées qui lui sont accordées.
L’interviewer ne se prive pas de ricanement ou de pirouettes verbales pour le discréditer.

Technique n°19 : Expertise

« You don’t bite de hand that feeds you », disent les Anglais. Créer son propre groupe d’experts et le financer directement ou indirectement.
Technique n°20 : Preuve impossible

Ignorer les preuves présentées par l’opposant comme étant non pertinentes et lui demander des preuves inaccessibles, que ce soit matériellement (non disponibles ou soustraites au regard du public), techniquement (années de recherche) ou financièrement.
Technique n° 21 : Déni

Dénier toute crédibilité ou être extrêmement critique vis à vis de publications, de témoignages ou même de propos officiels d’organes de pouvoir, en les désignant comme des « sources non valides » ou « des éléments sortis de leur contexte ».
Le R.W.F. est plus sollicité par la presse étrangère que par la presse francophone.
Notre projet est traité de façon folklorique par cette dernière.

Technique n°22 : Fausse preuve

Introduire des éléments contradictoires par rapport à l’argument de l’opposant, au besoin en fabriquant de fausses preuves, par exemple sous la forme d’études scientifiques au protocole particulièrement étudié.
Donner une large publicité à l’étude d’Hervé Hasquin sur les prétendues collusions entre le Mouvement wallon et le gouvernement de Vichy, alors que de nombreux militants wallons (« Wallonie libre ») ont rejoint Londres dès 1940.
Technique n°23 : Grand Jury

Organiser un grand jury ou des états généraux avec tous les atours de la consultation la plus large et la plus ouverte qui soient. Neutraliser ensuite les sujets qui fâchent et présenter le rapport final comme étant l’état du consensus général.
Technique n°24 : Diversion et distraction

Créer l’événement ailleurs pour distraire et écarter l’attention du public.
Les Diables rouges, l’intronisation de Philippe, Stromae…

Source (cliquer)

L’argumentaire du R.W.F.

Photo : Lénine lisant la Pravda (La Vérité), organe officiel de l’Union Soviétique