Albert II n’assume pas ses actes

Albert II aura beau s’abstraire dans l’effusion de l’Esprit saint du Renouveau charismatique qui est censé développer des dons spirituels de guérison, de prophétie ou encore de glossolalie (le fait de parler une langue étrangère sans la comprendre, le néerlandais par exemple), cela ne l’empêchera pas d’être rattrapé par ses actes. S’il avait reconnu Delphine dans les années 90, il n’aurait pas dû subir aujourd’hui l’avanie d’un procès public en recherche d’ADN. M. Albert de Belgique, le père-la-morale du Réveillon de Noël, devrait savoir que l’enfant conçu dans une garçonnière de la rue de la Montagne est bel et bien sa fille.
En guise de conclusion, tout enfant a le droit légitime de savoir qui est son père. La plupart des psychologues vous l’expliqueront.
Mais M. Albert de Belgique est bien sûr « inviolable » et Le Soir n’hésite pas à titrer « Madame Sans Gêne » à propos de Delphine en ajoutant que celui qui s’attaque à la famille royale risque de gros ennuis.
Si ce n’est pas une menace à peine déguisée, c’est bien imité.