La Wallonie a tout intérêt à intégrer le marché intérieur français

La Foire du Livre ferme ses portes ce lundi. Une appellation qui n’a jamais aussi bien porté son nom.
En effet, ce n’est pas un Salon, comme à Paris, mais une vraie foire, une kermesse. Emblématique ? La présence du stand de la bière d’abbaye Grimbergen au sein même de la Foire du Livre (de loin, le comptoir ressemblait à un stand comme les autres) ! Grimbergen : cette commune où la langue française est véritablement traquée.
Enfin, la Foire du Livre a refusé la parole à Bart De Wever sur un simple coup de fil de l’Empereur aux responsables de l’événement.
Une censure qui ôte toute crédibilité aux organisateurs de la Foire.

Pour conclure sur une note positive, nous mettrons en exergue un jeune éditeur qui a l’intelligence d’insister sur l’importance du marché français pour vendre sa production.
La conclusion est très simple : lorsque nous serons français, la Wallonie fera partie intégrante d’un marché de 70 millions de consommateurs, en lieu et place de moins de 4 millions.
L’accès de la Wallonie au marché intérieur français signifierait une baisse des prix substantielle dans de nombreux secteurs dont l’alimentation.
Parallèlement, il est entendu que la Flandre ne s’intéresse guère à nos « produits » culturels : elle pratique depuis longtemps un protectionnisme de terroir tout en étant résolument tournée vers le monde anglo-saxon.
Alors que les médias francophones invitent à tour de bras le moindre scribe flamand pour complaire à nos nouveaux colons.

Extrait de l’interview de NEVICATA dans La Libre du 6 mars 2013 :
Quelle stratégie mettre en place à votre niveau pour qu’un ouvrage soit acheté ?

Chez Nevicata, nous misons beaucoup sur la France : il y a là-bas 70 millions de francophones et chez nous, trois millions. Nous avons une attachée de presse et un distributeur là-bas. On se concentre sur la France car tout ce dont on parle là retentit sur la Belgique francophone. Si un auteur peut passer à la télé ou à la radio là-bas, il y a un gros impact. Aux éditeurs de trouver des auteurs qui sont prêts à s’engager pour défendre leurs bouquins dans les médias et qui s’expriment bien et passent bien.

Les médecins et vétérinaires wallons accueillis à bras ouverts en France