L’état des routes wallonnes : la Région responsable…

La Cour des comptes condamne la faiblesse du contrôle de l’entretien des routes et autoroutes wallonne. En cause ? Non-programmation des chantiers de rénovation du réseau. Faiblesse du contrôle de l’entretien de celles-ci, non-respect de la programmation des chantiers de rénovation…
Sur 88 dossiers épluchés par l’administration pour détecter les divergences par rapport aux exigences de qualité imposées aux entrepreneurs, elle a découvert 197 non-conformités.
P
rès d’un tiers (30,7%) n’ont fait l’objet d’aucun suivi et 42,7% ont été classées sans suite !
À peine 19,3% d’entre eux ont abouti à des sanctions financières légères à charge de l’entrepreneur et seules 7,3% ont été suivies d’une correction effective.
Manque de pilotage et absence d’historique des travaux, non-respect des priorités établies par un consultant externe, incertitudes dans les modalités de financement, constituent autant d’autres lacunes identifiées (ne parlons pas d’incurie ou de corruption).

Sur le site de La Libre, le R.W.F. a repéré un commentaire qui nous semble émaner d’un expert anonyme qui connaît bien le dossier des routes wallonnes :

« L’état des routes wallonnes est le résultat de mauvaises normes de réalisation et d’entretien, de processus techniques inadaptés et mal mis en œuvre.
Par exemple : l’épaisseur faible des couches hydrocarbonées, les techniques inadaptées au climat froid et humide, les périodes de test insuffisantes pour les nouveaux types d’enrobés, le placement de signalisation à chaud et la non-réparation des lés provoquant des infiltrations d’eau et de trous en cas de gel.
Il faut aussi constater la faiblesse de la gestion qui ne limite pas le poids et la vitesse des véhicules en fonction du type de voirie et des ouvrages d’art, qui n’utilise pas les barrières de dégel lorsque cela s’impose et qui n’effectue pas les réparations de sauvegarde d’urgence. Mais aussi le manque de contrôle lors de la réalisation et de la réception des travaux. Les ministres en ont la responsabilité politique et les techniciens du MET la responsabilité. »

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