La Flandre avance masquée et asservit la Wallonie

Le projet de Constitution flamande passionne la Flandre depuis l’époque du Ministre président Luc Van den Brande qui rêvait d’une Flandre indépendante à l’occasion du 700ème anniversaire de la Bataille des Eperons d’Or (1302). Hélas pour lui, l’affaire de la dioxine échappée par le soupirail d’une tour vitrée du Boulevard Albert II a favorisé l’éjection du gouvernement de Jean-Luc Dehaene, un ami de Luc. Son rêve d’indépendance a donc a été reporté de plusieurs années.
Aujourd’hui, le populaire Ministre président de la Flandre, Kris Peeters, ressort ce Léviathan que représente sa Constitution sous le nom de « Charte flamande ».

L’idéal du gouvernement flamand ? Très simple. Une Belgique confédérale régentée par la Flandre avec une Wallonie soumise.
Dans le meilleur des cas pour Peeters ? Une Flandre associée aux Pays-Bas, sous forme de confédération, qui deviendrait l’une des plus grandes Eurégions de l’Union européenne.
Mais l’homme est pragmatique et se contenterait bien dans un premier temps d’un protectorat de la Flandre sur la Wallonie et Bruxelles avec la bénédiction papale de M. Di Rupo.

Retenons toutefois que tout Ministre président flamand n’a qu’un objectif final en tête : s’asseoir un jour comme chef d’Etat de plein exercice aux côtés de Mme Merkel et de M. Hollande.
Enfin, le R.W.F. trouverait logique que la Flandre prenne pour capitale Anvers, le poumon économique et le puissant creuset intellectuel et politique de la Flandre.
Cette décision serait conforme à toute l’histoire de la Flandre moderne et du Mouvement flamand lui-même.

La Constitution de la Flandre : une obsession