La vitrine belge vole en éclats…

Ce sont les derniers fleurons de l’Etat belge qui sont aujoud’hui vendus à l’ancan. Ceux qui faisaient la fierté d’un Royaume décrété suranné par le nationalisme flamand.
C’est ainsi que la propriété de l’Hôtel Biermans-Lapôtre pourrait revenir à la France et que la prestigieuse Academia Belgica serait prochainement mise en vente
La Fondation Biermans-Lapôtre à Paris compte 201 chambres destinées aux étudiants francophones, flamands et luxembourgeois.
Elle est désormais menacée par les divergences entre francophones et Flamands.
Les compétences dites « usurpées » aiguisent l’appétit de la Flandre. Il s’agit de compétences qui, suite aux différentes réformes de l’Etat, ne  sont plus considérées comme relevant du Fédéral, tant sur le plan administratif que financier.
La prestigieuse demeure parisienne dépendrait donc désormais de la Culture ou de l’Enseigement, matière communautaire s’il en est.
Or, la Flandre a de l’argent pour accaparer ce genre de vitrine parisienne et en assurer la gestion au quotidien selon le principe du « bon père de famille ».
D’après des procédures assez complexes, la propriété du bâtiment et de ses annexes pourrait tomber dans l’escarcelle de la France, des conséquences de cette rivalité entre Belges, Flamands et Wallons.
Du moins, ce patrimoine sera-t-il préservé dans un pays comme la France. C’est déjà ça.
Plus au sud, l’Academia Belgica est aussi menacée à moyen terme.

Imagine-t-on la France brader la Villa Medicis à Rome, l’un de ses plus beaux fleurons ?
Non.

Source : Le Vif