Débats insipides en Belgique, le Wallon se passionne pour les présidentielles françaises

Le quotidien L’Avenir consacre aujoud’hui un article à l’engouement des Wallons pour la campagne présidentielle.
Il est vrai que la RTBF qui propose en boucle la fiole et la langue de bois des Milquet, Magnette, Michel (le prénom est au choix) et autres Durand finira par lasser les Wallons.
Tant on semble  les prendre pour « de grands enfants ».
Armand De Decker, président du Sénat à l’époque, n’avait-il pas osé dire que notre peuple n’était pas à même de comprendre les enjeux du Traité de Lisbonne, ce qui l’autorisait à penser qu’il ne fallait en aucun cas le consulter sur ce sujet qui détermine encore largement notre vie quotidienne !

L’entretien avec notre Président fondateur Paul-Henry Gendebien (en l’absence du Président Laurent Brogniet à l’étranger)

Voici le début de l’article commenté ensuite ironiquement et sans argument probant par le professeur Uelbiste Jean-Michel De Waele, collaborateur occasionnel du PTB, mais aussi successeur au CEVIPOL de Pascal Delwit, le porteur d’eau de M. Di Rupo :
« En Wallonie, on suit la campagne présidentielle avec ferveur. Pourtant l’herbe est loin d’être plus verte chez nos voisins…
Des cars entiers pour aller voir un meeting de Mélenchon à Lille. Des sondages qui montrent que les Wallons voteraient Sarko. C’est sûr : l’élection présidentielle française nous passionne. Presque plus, à vrai dire, que les Français eux-mêmes.
« Logique », estime Jean-Michel De Waele, professeur de science politique à l’ULB. « En tant que francophones, nous sommes tournés vers la France. On regarde les chaînes françaises tous les jours, on y va en vacances. Les liens sont forts. Bien plus que ceux qui lient la Flandre aux Pays-Bas. D’ailleurs, les Flamands ne comprennent pas qu’on se passionne de la sorte pour les élections françaises. »
Et puis, il y a la clarté des débats qui nous séduit. Dans une région habituée au compromis mou, on aime l’affrontement gauche-droite qui nous permet de suivre facilement ce qui se passe et quels sont les enjeux. »