CD&V : le jésuitisme resurgit…

Le Nieuwsblad donnait la parole ce week-end à un mandataire du parti catholique flamand.

En substance, le CD&V est non seulement divisé en interne sur la question de la gouvernance avec ou sans la N-VA, mais aussi sur la gestion du président Joachim Coens. Il ne met pas de l’ordre dans le parti, il est toujours nulle part en ce qui concerne le renouveau du CD&V et dans son style particulier, il n’écoute pas toujours tout le monde. « Rien ne se passe dans le parti. Le statu quo règne », confie ce député.
« J’ai choisi Coens, mais maintenant je le regrette. Je pensais qu’il avait mis les choses en ordre en tant que manager, mais les résultats ne sont pas là ».

Aujourd’hui, c’est une sortie étonnante de l’ancien président Wouter Beke qui attire notre attention :
« Il n’est pas question que les chrétiens-démocrates flamands se contentent de se joindre à un projet élaboré par les six autres partis », déclare Wouter Beke.
« Le CD&V a justement l’intention d’éviter la Vivaldi. » (sic)
Joachim Coens, le président du CD&V, a reçu un mandat de la direction de son parti pour participer aux négociations gouvernementales avec les libéraux, les socialistes et les verts, mais cela ne signifie pas qu’il ramènera la Vivaldi dans ses valises. « L’intention est précisément d’éviter la Vivaldi. »
Ce faisant, Beke répond aux déclarations de son collègue de parti Pieter De Crem dans le Standaard. Le ministre de l’intérieur estime que son parti n’a pas sa place dans une coalition avec l’Open Vld, le MR, le sp.a, le PS, Ecolo et Groen. « Si nous rejoignons la Vivaldi, nous devrons faire face à une opposition au sein de la majorité », dit-il. Selon De Crem, il y a une grande réticence à tous les niveaux au sein du CD&V.
Surtout chez les mandataires locaux (bourgmestres, échevins, etc.) : la Vivaldi est tout simplement impensable.
« En fin de compte, ce sera le conseil d’administration du parti et le Congrès du CD&V qui décideront si le parti rejoindra la coalition qui est en train de se mettre en place », conclut M. Beke.

On le comprend, la Vivaldi est loin d’être acquise…

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