Masques d’Avrox : ils se moquent de nous

Le restant  des masques Avrox arriverait dimanche…
L’enquête continue en ce qui concerne l’attribution du marché public…

Article publié ce jour sur le site du Nieuwsblad

La société qui doit fournir à notre pays 15 millions de masques buccaux n’est pas seulement une société boîte postale luxembourgeoise. Il semble maintenant qu’elle soit également liée à une société holding dans le paradis fiscal du Panama. Le député de la N-VA Michaël Freilich demande une enquête sur la cellule de lutte contre le blanchiment d’argent.

« A la fin de cette semaine, la livraison complète sera en Belgique ». » (ndr : let’s hope) La société luxembourgeoise Avrox nous en informe par l’intermédiaire d’un porte-parole externe. Elle concerne les 15 millions de masques buccaux que le gouvernement fédéral a commandés à Avrox. Certains d’entre eux sont déjà en Belgique (ndr : mais aucune photo ne vient le prouver), les autres devraient donc suivre dans les prochains jours. Cela signifie que l’entreprise est en retard de deux semaines par rapport au délai convenu par contrat. Mais il devient de plus en plus évident que c’est un miracle que ces masques buccaux arrivent, car les questions sur Avrox s’accumulent.

On savait déjà qu’Avrox est une société boîte postale à une adresse anonyme au Grand-Duché de Luxembourg. De plus, la société a été fondée par un Jordanien, Hamzeh Khalil Talhouni, qui est domicilié à Malte, un autre paradis fiscal.

Le député de la N-VA Michaël Freilich a maintenant trouvé encore plus de liens vers les paradis fiscaux. Par exemple, l’auditeur qui vérifie les comptes d’Avrox est actif dans les îles Vierges et dans d’autres paradis fiscaux. Mais surtout : Talhouni lui-même est employé par le holding Kaltel, basée au Panama – le paradis fiscal par excellence. Selon les documents officiels, il est responsable de la société et ses propriétaires sont deux Colombiens.
Encore des questions sur une entreprise douteuse qui doit fournir à la Belgique 15 millions de masques buccaux : « Ils se moquent de nous ».

Cette imbrication n’est pas illégale en soi. Mais elle suscite de grands soupçons d’évasion fiscale. De plus, cela contraste fortement avec l’annonce faite précédemment au Parlement par le vice-premier ministre Alexander De Croo selon laquelle les entreprises ne recevraient des aides d’État que si elles n’ont aucun lien avec des paradis fiscaux. Dans le cas d’Avrox, il s’agit d’un contrat et non d’une aide, mais il serait logique que la même condition s’applique (ndr : et même davantage). Surtout dans le cas d’un contrat de près de 40 millions d’euros, comme c’est le cas ici.

Freilich demande maintenant à la CTIF (Cellule de Traitement des Informations Financières) d’enquêter sur cette affaire. « Je vais demander à la CTIF d’ouvrir une enquête et d’établir des lignes directrices claires pour les appels d’offres publics, afin que nous ne revoyions plus jamais un tel fiasco à l’avenir », dit-il. « Non seulement Avrox nargue l’État belge en matière de délais, mais de nombreux éléments indiquent également que les taxes seraient évitées grâce à diverses constructions. Si le gouvernement avait fait appel à des fournisseurs belges, cela ne serait pas arrivé ».

Le ministre de la défense Philippe Goffin (MR), qui est en charge de la commande, ne veut pas réagir à ce nouveau développement. De nouvelles questions sur le contrat avec Avrox lui seront posées aujourd’hui au sein de la commission parlementaire.

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Illustration : drapeau de Panama, paradis fiscal