De Wever et Francken appellent à une Forza Flandria

Pour la N-VA, après la démission vendredi de Koen Geens, c’est le PS qui est rendu responsable du blocage actuel.

Pour Bart De Wever, son président, la crise est grave et il dénonce le diktat de Paul Magnette (« mag niet », « ne peut pas », selon un jeu de mots de sa copine du CD&V, Hilde Creviets) : « Le PS met le cordon sanitaire autour des deux plus grands partis flamands. Il faut, dit-il, un front flamand. Le PS veut un gouvernement de gauche, minoritaire en Flandre qui est inacceptable pour l’électeur flamand. Depuis les élections, j’ai plaidé pour un gouvernement N-VA-PS qui adopterait des solutions en profondeur sur le plan institutionnel. Le fédéralisme actuel est à la fin. La Belgique de papa ne fonctionne plus. »
Et Bart De Wever de rajouter que « même si je ne le souhaite pas, de nouvelles élections sont de plus en plus inévitables. » Il appelle l’Open VLD et le CD&V à résister.

Clairement, la N-VA joue la carte du plus grand parti flamand qui veut rassembler les siens.
Ce matin, sur les antennes de la VRT, Theo Francken, le dauphin probable de Bart De Wever à la présidence de la N-VA,  expliquait déjà que « les francophones et surtout le PS, doivent voir qu’ils ne peuvent pas créer la zizanie entre nous. C’est une question d’amour-propre. »
Pour l’anecdote, dans l’histoire de l’Antiquité, la fédération des Francs est toujours restée solidaire : Francs saliens (Clovis), Francs rhénans, Chérusques, Sicambres, Bructères, Chattes, Marses, Chamaves, Hattuaires, etc.
Les gallo-romains engagés dans l’armée franque étaient considérés comme issus d’une race inférieure. Des demi-soldes en quelque sorte…
Enfin, les Francs ont toujours envahi les terres en friche. L’espace vert de la Wallonie actuelle en cas de montée du niveau de la mer du nord ?