Le patronat flamand veut scinder l’emploi et les soins de santé

La réception annuelle de Nouvel An organisée par le Voka a rassemblé à Bozar (sic) le gratin des chefs d’entreprise du nord du pays. Dans son allocution, Wouter De Geest, le président du Voka, a insisté sur l’urgence de conclure un accord gouvernemental au niveau fédéral : « Seul un gouvernement de plein exercice peut mener une politique stable et cohérente qui armera notre pays contre l’impact du Brexit, des guerres commerciales et d’autres défis. »
Il a aussi dénoncé le fait que les élus se perdent dans des jeux politiciens au lieu de travailler sur des projets concrets. Qu’il se présente aux élections, serait-on tenté de lui dire !

De Geest n’est pas favorable à un « gouvernement des experts », une option qui circule parmi les élites les moins démocrates du Belgium. Il souhaite la poursuite de la politique de Michel Zéro (N-VA, CD&V, MR, VLD). Le Voka est déjà axé sur une nouvelle réforme de l’État en 2024. Pour déverrouiller la situation actuelle et améliorer le système belge, il faut, dit le Voka, régionaliser complètement les matières liées à l’Emploi et aux Soins de santé.

En mai dernier, le raffiné Wouter De Geest, président du Voka, avait déjà lancé : « Si l’on supprime le chômage à vie, c’est la révolution en Wallonie ».