Une Wallonie française serait dopée sur le plan touristique

En 2018, la France demeure le pays le plus visité au monde. En effet, 89,4 millions de visiteurs étrangers sont passés par la France, contre 86,9 millions en 2017.

La France s’approche de plus en plus du cap des 100 millions de touristes fixé pour 2020.

En 2017, d’après les chiffres de l’OMT, les Français devançaient aisément l’Espagne (81,8 millions de touristes), les Etats-Unis (75,9 millions), la Chine (60,7 millions), l’Italie (58,3 millions), le Mexique (39,3 millions) et le Royaume-Uni (37,7 millions).

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce ne sont pas les asiatiques mais les touristes du Vieux Continent qui sillonnent l’Hexagone. Ces derniers représentent 79% de la masse totale des touristes.

Les points forts du tourisme français ? Disneyland ! Suivi immédiatement cette année-là du Musée du Louvre (9,6 millions), du Château de Versailles (7,2 millions), de la Tour Eiffel (6,2 millions) et du centre Pompidou (3,8 millions), pour ne citer que les cinq premiers.

La France peut aussi compter sur un tourisme d’affaires fidèle. Selon le classement par ville de l’International Congress and Convention Association (ICCA), « Paris regagne sa place de première destination d’accueil des congrès internationaux avec 212 congrès, devant Vienne (172), Madrid (165) et Barcelone (163) ». Et le Brexit ne fera qu’augmenter cette tendance…

Les gilets jaunes et les multiples grèves de printemps ont-ils eu un impact négatif ? Oui et non.

Pour l’Insee, il ne fait guère de doute que les chiffres du tourisme en France auraient pu être meilleurs, et qu’ils ont souffert des grèves du printemps 2018 dans les transports.

Si l’institut souligne également que les gilets jaunes ont affecté l’hôtellerie en décembre, l’impact est à relativiser: au quatrième trimestre 2018, la fréquentation des hébergements collectifs touristiques augmentait de 2,0 % par rapport à la même période de 2017.

Cet article pour ceux qui murmurent : « Mais la France, c’est encore pire ».

Nul doute qu’une Wallonie française serait dopée sur le plan touristique…