Joëlle Milquet : courage, fuyons !

Étonnante nouvelle : Joëlle Milquet vient de renoncer à la tête de liste CDH à la Chambre. En réalité, elle est recasée à l’Europe ou définitivement calfeutrée selon les points de vue.
Il faut se rappeler que le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, pochetron invétéré, l’avait chargée d’une mission relative au droit des victimes d’actes de violence et de terrorisme. C’est un « machin européen » qu’elle traitait depuis un an. Apparemment comme bénévole. On se demande d’ailleurs qui voudrait payer une « étude » concoctée par Joël Milquet !
Personne n’a oublié son inculpation dans une affaire d’emplois fictifs quand elle était ministre de l’Enseignement et de la Culture, une inculpation qui la força à démissionner.
Il est probable qu’un bon article sur la base de fuites judiciaires dans la presse belgeoise l’aurait peut-être mise en difficulté dans les semaines à venir. Au pire moment. Dès lors, le départ de Milquet s’assimilerait à une sorte de retraite, disons  stratégique…
Il va de soi que Joëlle Milquet, dans l’attente de la prescription de ses affaires, est présumée innocente.