Mal-être à l’inspection du travail

C’est pathétique. Le nombre de contrôleurs du bien-être au travail a connu une baisse drastique de 30 personnes ces quatre  dernières années. Ils ne sont plus que 129 au lieu de 159.
En 2004, le gouvernement avait pourtant promis de porter ce nombre à 177.  Du vent, comme d’habitude de la part d’une Etat belge perpétuellement désargenté dès qu’il s’agit de remplir ses missions de base, mais toujours généreux pour gratifier son nombre exponentiel de ministricules et de cabinettards !
Dans ce contexte, il n’existe plus aucun rapport global de l’inspection du bien-être au travail depuis 2013.
Aujourd’hui, une entreprise belge n’encourt le risque d’être contrôlée qu’une fois… tous les 26 ans. Les conventions de l’Organisation internationale du Travail recommandent une visite annuelle.
Cette poignée de contrôleurs belges est pourtant censée jouer un rôle de conseil, de prévention et de répression sur le lieu du travail. Ce n’est pas anodin.
De qui se moque-t-on ?