Emeutes à Bruxelles : les atermoiements des autorités policières

Samedi soir, un ouragan a déferlé sur le piétonnier de Bruxelles à la suite de la qualification du Maroc pour la prochaine coupe du Monde.

Le « rassemblement de la victoire » a rapidement dégénéré. Des personnes témoins des faits ont constaté la lenteur de réaction des pompiers et policiers de la ville.

213 personnes ont été blessées dont 22 policiers. Des commerces ont été saccagés et pillés, des voitures incendiées. C’était le chaos dans les rues de Bruxelles. Soirée « portes ouvertes » en quelque sorte…

Le représentant du syndicat le plus représentatif de la Police a dénoncé la manière dont la police a dû gérer une situation qui avait pourtant été envisagée en haut lieu  : « Des forces en sous-capacité par rapport à l’événement ; des ordres – tant de l’autorité administrative que du responsable du service d’ordre policier – ambivalents, inadéquats, visant l’attentisme… Un ratage malheureux, en somme ! »

Les sapeurs-pompiers eux-mêmes se sont sentis pris au piège dans la mesure où ils se sont trouvés démunis, c’est-à-dire non protégés, dans leurs interventions sur le terrain face à une « poignée » d’émeutiers enragés.

En France, les jeunes d’origine marocaine ont également fait la fête à Paris et dans d’autres villes, mais le tout s’est limité à quelques échauffourées.

Note : détail pittoresque, le bourgmestre Philippe Close assistait le soir même à Paris au match de rugby entre la France et la Nouvelle-Zélande…