La France ou bien l’Allemagne via le Benelux

Au début de son Histoire de Belgique, le grand historien belgiciste Henri Pirenne (1862-1935)  fait preuve d’une lucidité surprenante :
« Il faut bien comprendre la Belgique, l’étudier à la lumière de l’histoire des grands Etats qui nous entourent et la considérer divisée ethnographiquement entre la race romaine et la race germanique, de même qu’elle l’est politiquement entre la France et l’Allemagne, comme un microcosme de l’Europe occidentale. »
Conclusion : on le verra encore mieux quand dans les dix ans à venir, la crise européenne éclatera entre France et Allemagne. La Belgique, alors, sera plus déchirée que jamais, car elle aura beaucoup de difficultés à choisir son camp.
A moins que les élites wallonnes, à la recherche d’un maître, ne se montrent définitivement fascinées par la puissance du Nord, d’Anvers à Berlin !

La relance du Benelux : une majorité néerlandophone écrasante et une minorité francophone, la Wallonie et Bruxelles…

Le néerlandais n’a plus la cote auprès des jeunes Wallons !