Sander Loones, nouveau ministre de la Défense, le fils de son père Jan

C’est un flamingant pur jus qui remplacera le sinistre Steven Vandeput au poste de la Défense, chargé de la Fonction publique.  La peste se substitue au choléra pour les francophones.
La N-VA avait élu en 2014, avec la bénédiction de Bart de Wever, à la vice-présidence Sander Loones. Il s’agit du rejeton de Jan Loones, un flamingant décomplexé de la « vlaamse kust » à Coxyde.
Voici l’essentiel du combat politique du père du nouveau cacique du parti de Bart De Wever… De nombreux francophones de Flandre, de Bruxelles et de Wallonie ont investi des fortunes pour créer et développer les stations balnéaires de la mer du Nord, relabellisée « Vlaamse Kust » par le Ministre Geert Bourgeois, l’idéologue de la N-VA.

L’exemple du Coq (De Haan), de La Panne à Coxyde, ou de la digue d’Ostende est éloquent à cet égard.
Aujourd’hui, Jan Loones (N-VA), premier échevin de Koksijde/Coxyde, orné de son satellite « familial » Saint-Idesbald/Sint-Idesbaldus, encourage le projet du Davidsfonds de flamandiser toutes les dénominations françaises (ou étrangères, c’est le même prix) de sa commune, y compris des villas aux noms d’un charme désuet comme « Les jasmins ».
C’est un peu comme si les autorités françaises demandaient à Nice ou à des villages de Normandie d’effacer toutes les appellations anglophones des villas construites pas des Britanniques à la Belle Époque.
Mais Jan Loones ne s’en laisse pas compter si facilement : il approuve les propositions rabiques du Davidsfonds. D’autant que, jusqu’en 1976, Coxyde avait bénéficié de primes pour favoriser cette flamandisation des noms de villas et autres lieux.
A la même période, une tentative de conditionner la délivrance des permis de bâtir au choix d’un nom flamand avait échoué. Jan Loones ? Ce nom ne vous dit rien, mais il représente la Flandre nationaliste bon teint.
C’est lui qui a sorti un jour de septembre 2008 :
« Il y a longtemps qu’il n’y a plus de honte à être séparatiste. Pourquoi ne pourrions-nous pas exiger une Flandre indépendante comme les Palestiniens ou les Basques, et beaucoup d’autres amis progressistes ? Cette revendication recouvre en Flandre des accents conservateurs pour ne pas dire d’extrême droite. Cela n’a rien à voir. Une Flandre indépendante est une exigence justifiée pour ceux qui constatent que la Belgique ne fonctionne plus. »
Un article récent annonçait que seulement 20% des touristes de la mer du Nord étaient francophones.
Normal. Une grande partie d’entre eux s’est depuis longtemps tournée vers la Côte d’Opale en Picardie française (Hauts de France) où ils sont généralement accueillis à bras ouverts dans un cadre préservé. Et où les frais, notamment de location et de restauration, sont moins chers.
Cette épuration culturelle, qui se déroule à 5 km de la France, de la part des autorités de Coxyde/Koksijde est d’autant plus révoltante que dans de nombreux commerces situés en Wallonie (La Roche, Rendeux, Houffalize, Coo, Durbuy, Bomal, Hotton, etc.) le français n’a plus droit de cité.

Le credo confédéraliste de Sander

Note : comme le rappelle Michel Henrion, le grand-père du nouveau Ministre, Honoré Loones, était un mandataire du VNV pro-nazi pendant la guerre. Tout récemment, en mars dernier, Sander Loones a participé à une fête organisée par les nazillons de Schild & Vrienden.