Quand Di Rupo voulait négocier l’aministie des collaborateurs…

Le vice-premier Ministre N-VA Jan Jambon est suspecté de sympathie avec le milieu collaborationniste depuis qu’il est monté dans la felouque gouvernementale.
C’est oublier un peu vite que le Belgicain Elio Di Rupo avait lui-même évoqué ce sujet « malencontreux » pour la Flandre lors des négociations gouvernementales en juillet 2010…
Citation de l’époque : « Elio Di Rupo serait clairement intéressé par la question de l’amnistie des collaborateurs belges qui ont agi durant la Seconde Guerre mondiale. Officiellement, les partis flamands, y compris la N-VA et son leader Bart De Wever, ne sont demandeurs de rien. Au nord du pays, on explique que l’on a tourné la page.
Pourtant, à la suite d’une série de prises de position récentes et favorables à l’amnistie (le psychiatre, professeur à l’UCL Philippe Van Meerbeeck, la présidente de Sant’Egidio Hilde Kieboom, notamment), le préformateur Elio Di Rupo a, à trois reprises depuis les élections (note : quel zélé collaborateur !), pris contact avec Philippe Van Meerbeeck pour manifester toute son attention sur un sujet qui est encore vécu assez douloureusement en Flandre.
Au PS, on se borne à souligner que « l’amnistie peut faire l’objet d’une discussion approfondie, dans un cadre serein, après la formation du gouvernement. »
Ben, voyons ! Voilà qui aurait dû faire rugir de plaisir post mortem Henri de Man (1885-1953), le président du Parti Socialiste qui avait décidé de collaborer avec l’Allemagne nazie !

Photo : Henri de Man