Une triste première pour l’armée batavo-belge de De Crem

Pour la première fois dans l’histoire de la défense européenne, l’Etat belge brillera par son absence dans une opération militaire de l’Union Européenne, celle qui vient de débuter en République centrafricaine : pour des raisons « budgétaires » !
Sauf miracle – sous la forme d’une improbable contribution financière de l’Union européenne -, aucun militaire belge ne participera à la force européenne en Centrafrique, l’Eufor-RCA, dont les premiers éléments, des gendarmes mobiles français, ont commencé mercredi à patrouiller dans Bangui aux côtés des soldats français de l’opération Sangaris.
Pour mémoire, les Français ont largement participé aux combats de la révolution de 1830 et ils sont venus par deux fois nous préserver du retour des Hollandais (1831-1832). En 1914, ils étaient à nos côtés sur le Front de l’Yser et ils ont complètement rééquipé l’armée belge coupée de ses fournisseurs.
A Tintigny Rossignol (Luxembourg belge), le 22 août 1914, face aux Allemands, les soldats français ont connu la journée la plus meurtrière de toute leur Histoire : plus de 25.000 morts.
En 1940, en dépit de la neutralité aberrante de Léopold III, les voisins français sont sur tous les fronts en Belgique. Nos Chasseurs ardennais sauvant l’honneur d’une armée déjà dominée par les Flamands majoritairement pacifistes et/ou pro-nazis (VNV), ceux-là mêmes qui rendirent les armes sans combattre en plusieurs endroits.
Durant la campagne de mai 1940, deux millions de Belges trouveront refuge dans une France assiégée, soit un quart de la population. Ainsi l’ancien Premier ministre Jean-Luc Dehaene est-il né à Montpellier en août 1940 !

Merci Monsieur De Crem, vous qui devez renoncer à l’achat de jeeps par manque de moyens financiers. Pour les non-initiés, les jeeps sont indispensables à la moindre opération militaire.
Cédez vos droits régaliens à d’autres nations que les Pays-Bas !

Source : 7sur 7